En 2004, le Ghana a introduit le premier régime national d’assurance maladie (NHIS), un système financé par les recettes fiscales de l’État et les cotisations individuelles. Le régime couvre 95 % des maladies, notamment le traitement du paludisme, des maladies respiratoires, du diabète et de l’hypertension. Les enfants et les personnes âgées sont exemptés du paiement de la cotisation annuelle, qui varie pour les adultes entre 7,2 cedis ghanéens (GH¢) et 48 GH¢ (2 à 10 USD), en fonction des revenus et de la capacité de paiement. En 2017, le dispositif couvrait 47 % de la population.

En décembre 2020, le Ghana a finalisé une feuille de route CSU engageant le pays à atteindre une couverture d’au moins 80 %, en termes d’accès des citoyens aux services de santé essentiels, d’ici 2030. Il reste cependant beaucoup à faire pour que les communautés marginalisées et discriminées ne soient pas laissées de côté.

« L’implication des communautés dans la conception, la planification et le développement des interventions sanitaires facilite l’obtention de niveaux élevés d’engagement, d’appropriation et d’autonomisation des communautés pour qu’elles se fassent les championnes des interventions visant à améliorer leur propre santé. »

– Politique nationale de santé 2020-2030, Ghana